Influence : pourquoi la preuve sociale est sous-exploitée par 80% des marques
La preuve sociale est partout. Et pourtant, 80 % des marques e-commerce l'exploitent mal — ou pas du tout. Dans cet article, on décrypte pourquoi la plupart des campagnes d'influence passent à côté de leur vrai potentiel business. On vous montre comment transformer des contenus créateurs en leviers puissants de conversion, de crédibilité et de différenciation. À la clé : plus de ventes, une meilleure rentabilité, et un cercle vertueux entre UGC, Ads et tunnels de vente.
La preuve sociale, ce n’est pas “juste des avis”
Quand on parle de preuve sociale, beaucoup pensent immédiatement aux étoiles sur Trustpilot, aux commentaires clients ou aux témoignages texte en bas de page produit. C’est un bon début. Mais c’est loin d’être suffisant.
La vraie définition de la preuve sociale
C’est un phénomène psychologique : lorsqu’un individu hésite, il se fie à ce que font les autres. Appliqué au e-commerce, cela signifie qu’un prospect est beaucoup plus enclin à acheter un produit :
- s’il voit que d’autres l’ont déjà acheté,
- s’il voit des personnes qu’il respecte en parler,
- s’il peut se projeter dans l’usage du produit.
Autrement dit : la preuve sociale n’est pas une fonctionnalité. C’est un levier d’adhésion, de réassurance et de conversion.
L’influence, levier n°1 pour générer cette preuve sociale
L’influence et les contenus UGC (user-generated content) sont aujourd’hui les meilleurs vecteurs de preuve sociale crédible :
- Parce qu’ils mettent en scène de vraies personnes,
- Parce qu’ils sont plus spontanés, moins léchés, plus humains,
- Parce qu’ils créent une boucle entre désirabilité, usage réel et conversion.
Mais encore faut-il que ce soit structuré.
Ce que 80 % des marques font mal
1. Elles ne briefent pas leurs créateurs
Résultat : les contenus sont jolis mais inutilisables. Pas de focus sur le bénéfice produit. Pas de mise en situation convaincante. Pas d’argument différenciant.
Or un bon UGC doit raconter une histoire claire :
“Je suis [persona cible], j’ai ce problème, j’ai testé ce produit, voici ce que j’ai ressenti, voici ce que j’ai obtenu.”
C’est simple, mais c’est rarement fait.
2. Elles ne pensent pas multi-usage
Un contenu influence bien pensé peut (et doit) être utilisé :
- en publicité (Meta, TikTok…),
- dans les pages produits,
- dans les emails,
- dans les tunnels d’onboarding,
- dans le CRM ou les séquences de relance.
Mais 80 % des marques se contentent de publier l’UGC… puis de l’oublier. Un non-sens.
3. Elles ne mesurent pas la performance
Combien de vues ?
Combien de clics ?
Quel impact en conversion sur une page produit enrichie d’un UGC ?
Quel uplift sur un Adset où l’UGC est intégré ?
Aucune réponse claire chez la plupart des marques. Pas de mesure = pas d’amélioration.
Ce que les 20 % de marques performantes font différemment
Elles structurent leur stratégie influence comme un levier d’acquisition
Ce n’est pas du branding. C’est un chaînon stratégique entre le produit, la promesse, les Ads et le tunnel de conversion.
Elles se posent les bonnes questions :
- Quel type de contenu pour quel objectif ?
- Quel créateur pour quelle typologie d’audience ?
- Quel format pour quel canal (TikTok vs PDP) ?
- Quelle preuve sociale pour quel moment dans le parcours d’achat ?
Elles recyclent les contenus dans tout leur écosystème
Chez les plus avancées, chaque contenu influence alimente un véritable UGC Hub interne :
- Vidéo courte → utilisée sur TikTok Ads
- Avis vidéo → intégré dans les PDP
- Témoignage → extrait pour email ou bannière
- Unboxing → diffusé sur landing ou onboarding
Résultat : un effet cumulatif. La preuve sociale devient omniprésente — et donc encore plus efficace.
Elles calculent un vrai ROI influence
Un coût moyen par UGC, un coût par créateur, un taux de réutilisation, un uplift conversion… Et elles savent exactement combien rapporte chaque euro investi.
Comment structurer une vraie stratégie de preuve sociale
Étape 1 : Identifier vos moments de friction
Sur quels produits y a-t-il encore des hésitations ?
Où les abandons panier sont-ils les plus élevés ?
Quelles pages produits convertissent mal ?
C’est là qu’il faut injecter du contenu crédible, humain, rassurant. C’est là que la preuve sociale aura le plus d’impact.
Étape 2 : Choisir les bons types de preuve sociale
Chaque format a ses forces :
- Vidéo selfie → émotion, spontanéité
- Unboxing → réassurance produit
- Tutoriel ou démonstration → projection et valeur d’usage
- Témoignage → storytelling, crédibilité
- Story ou avis textuel → réassurance rapide
Variez les formats sur une même fiche produit. L’effet est exponentiel.
Étape 3 : Intégrer partout (et mesurer)
Pour être efficace, la preuve sociale doit apparaître au bon endroit et au bon moment :
- juste avant un CTA,
- juste après la description produit,
- dans les séquences d’abandon de panier,
- en retargeting.
Et surtout : testez, mesurez, apprenez. Pas de guesswork, uniquement des signaux réels.
Le cas AIOBA – Transformer l’influence en levier business :
Chez AIOBA, nous structurons la preuve sociale comme un véritable pilier business à travers notre offre Influence.
Ce que nous mettons en place concrètement
- Activation de 5 à 500 créateurs en simultané
- Sélection ultra-ciblée selon vos personas
- Briefs UGC orientés conversion
- KPI détaillés (reach, CTR, uplift sur PDP, etc.)
- Réutilisation omnicanale (Ads, PDP, CRM…)
Ce que nos clients obtiennent
- Jusqu’à +25 % de conversion sur les pages enrichies
- Des Ads UGC qui divisent leur CPM par deux
- Un ROI mesurable dès les premiers jours
- Un UGC Hub qui alimente toute la stratégie acquisition
Ce qu’il faut retenir :
- La preuve sociale est un levier business, pas un bonus.
- L’influence en est aujourd’hui la meilleure source.
- 80 % des marques l’exploitent mal : pas de stratégie, pas de mesure.
- Les 20 % restantes créent un effet cumulé dans tout leur tunnel.
- Structurer la preuve sociale = plus de conversions, plus de ROI, plus de crédibilité.
Vous exploitez déjà l’influence. Mais l’exploitez-vous vraiment pour vendre ?
Chez AIOBA, nous structurons votre stratégie UGC comme un vrai levier e-commerce : piloté, mesurable, réutilisable.
Sandy Allegre
Auteur